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C1: le PSG atomise Brest et entrevoit un choc des titans en huitièmes
Le Paris SG a écrasé Brest (7-0) mercredi en barrage retour de Ligue des champions au Parc des Princes, et rejoint des huitièmes de finale qui s'annoncent bouillants contre Liverpool ou Barcelone.
Ca devait être une formalité après le match à sens unique de l'aller à Guingamp (3-0), mais il fallait tout de même pour le PSG maintenir une dynamique de victoires. Les hommes de Luis Enrique s'en sont donné à coeur joie.
Le Brest d'Eric Roy avait affiché son envie de bien terminer son inédite et mémorable campagne de Ligue des champions, mais il a été une fois de plus étouffé par la discipline, l'intensité et le talent des Parisiens, en un mot par la plénitude d'une équipe.
A chaque début de construction à l'arrière, les Finistériens étaient agressés par l'avant-garde puis l'entrejeu parisien, composé de joueurs comme morts de faim.
Et avec le ballon, Paris semblait avoir des réserves inépuisables de joueurs démarqués, d'espaces trouvés entre les lignes. Ne restait plus qu'à régler la mire devant, une simple question de temps à chaque match depuis plusieurs semaines, loin des imprécisions de l'automne.
Bradley Barcola a dû d'abord s'échauffer avec deux frappes manquées (6e, 11e), avant de s'échapper sur le côté gauche pour terminer astucieusement au ras du premier poteau du portier brestois Grégoire Coudert, qui suppléait Marco Bizot (20e).
Puis Khvicha Kvaratskhelia, la recrue de l'hiver qui a la lourde tâche de s'intégrer à mi-saison dans ce collectif huilé, a réussi à tacler dans le but en angle fermé, après un centre fuyant de Joao Neves (39e). Sa célébration, les deux genoux plantés dans la pelouse et les deux poings serrés, en disait long sur sa libération.
- Sans pitié -
Loin de se relâcher, Paris a marqué quatre buts au coeur de la seconde mi-temps. Vitinha a claqué une belle frappe lointaine dans le petit filet (59e), un but qui fera du bien au Portugais qui cette saison a plutôt brillé loin du but ou sur coup de pied arrêté.
Sans pitié, Désiré Doué y est allé de sa frappe en pleine lucarne sur un centre en retrait de Gonçalo Ramos (64e) - deux joueurs tout juste entrés en jeu, pour mieux souligner la réussite totale de l'équipe en ce début 2025.
Nuno Mendes et Ramos ont conclu deux belles projections (69e, 76e). Enfin, le "titi" Senny Mayulu s'est régalé d'un poteau rentrant (86e). Soit sept buteurs différents.
Brest aurait pu marquer mais a souvent manqué de précision, comme à l'aller. Cette fois, Marquinhos a sauvé sur sa ligne une tentative de Mathias Pereira Lage (13e), le poteau a renvoyé le tir de Pierre Lees-Melou (57), Gianluigi Donnarumma a détourné la tête de Brendan Chardonnet. Quand ce n'était pas Mama Baldé qui s'emmêlait les pinceaux ou envoyait son tir en tribunes.
La fin de l'aventure est un peu amère pour des Brestois qui auraient préféré tomber contre un club qui ne les domine pas déjà en Ligue 1. Mais ils ont eu le temps de se créer des souvenirs contre le Real Madrid, le Bayer Leverkusen ou encore le FC Barcelone...
Le Barça qui figure parmi les deux adversaires potentiels de Paris en huitièmes de finale, avec Liverpool. Soit les deux meilleures équipes au classement de la phase de ligue... Paris aura besoin de toute la confiance accumulée ces dernières semaines.
G.Grethen--LiLuX