

Euro-2025 de basket: la Slovénie puis un potentiel cador sur la route des Bleus
Jamais deux sans trois pour l'équipe de France de basket, versée jeudi à l'Euro (27 août-14 septembre) dans la poule de la Slovénie de Luka Doncic, comme en 2017 et 2022, avant de retrouver potentiellement un gros bras dès les 8e de finale.
En ajoutant l'épique et légendaire demi-finale des Jeux olympiques 2022, remportée par les Bleus (90-89) notamment grâce au contre de Nicolas Batum au buzzer sur Klemen Prepelic, les Bleus sont habitués ces dernières années à croiser la route des Slovènes, vainqueurs des deux rendez-vous en 2017 et 2022 (95-78 à Helsinki puis 88-82 à Cologne).
Ils les retrouveront dès le deuxième match, le 30 août, de leur groupe D disputé à Katowice (Pologne) et qui comprend aussi la Belgique (28 août), Israël (31), la Pologne (2 septembre) et l'Islande (4 septembre).
Figurant parmi les quatre têtes de série N.1, la France, vice-championne d'Europe et olympique en titre, a hérité d'un groupe abordable.
La route s'élèvera en revanche probablement corsée dès les 8e de finale, où elle ralliera, si elle termine parmi les quatre premiers, Riga (Lettonie), lieu de l'ensemble de la phase finale, quelque 1.000 kilomètres plus au nord.
Elle croisera alors avec le groupe C "de la mort", qui mettra aux prises, à Chypre, l'Espagne, la Grèce, l'Italie, la Géorgie, la Bosnie-Herzégovine et Chypre.
- Quid de Wemby ? -
"Aujourd'hui, on estime qu'un groupe est plus facile que l'autre, mais qu'en sera-t-il fin août ? Giannis (Antetokounmpo) viendra-t-il pour la Grèce ? Victor Wembanyama pour la France ? Donc je me projette pas forcément trop là-dessus", a estimé lors d'une visioconférence de presse Frédéric Fauthoux, qui disputera sa première compétition à la tête des Bleus.
"Et quand, on voit le niveau des 24 équipes, pas sûr qu'il y ait un 8e de finale facile. Peu importe qui on jouera, on aura des ambitions", a ajouté le successeur de Vincent Collet, parti après 15 ans de mandat sur l'argent décroché aux JO de Paris.
Si Doncic, transféré début février à la surprise générale de Dallas aux Los Angeles Lakers, n'a pas encore confirmé sa participation à l'Euro, un gros doute entoure la participation de Wembanyama, indisponible pour une durée indéterminée en raison d'une thrombose veineuse à l'épaule droite.
"Aujourd'hui, il est motivé pour faire partie de l'équipe comme il l'a toujours dit, mais on verra au fur et à mesure de son évolution physique et on prendra une décision quand ce sera moment", a déclaré Fauthoux au sujet de la vedette de San Antonio.
"Aujourd'hui on est un peu dans le flou et lui aussi. Il se sent bien, tout se passe bien, on verra par la suite", a ajouté le sélectionneur, confronté à "un gros travail pendant un mois, un mois et demi, de prise d'information par rapport à qui pourra être physiquement apte pour commencer la préparation".
- "Tous motivés" -
L'incertitude flotte aussi au-dessus de Mathias Lessort (Panathinaïkos), qui s'est fracturé la jambe gauche mi-décembre, et pourrait concerner les joueurs souhaitant privilégier la prochaine saison de NBA. Comme Rudy Gobert, qui en février a laissé planer le doute sur sa participation.
"Tous aujourd'hui disent qu'ils sont intéressés ou motivés par l'équipe de France, c'est plutôt de bon augure. Après, par expérience, Boris (Diaw, manager général des Bleus, qui rend régulièrement visite aux Français de NBA) sait que la vérité de mars n'est pas forcément celle de septembre" a souligné Fauthoux.
L'ancien meneur des Bleus aimerait commencer "fin juillet" la préparation à l'Euro, avec un groupe élargi de 16 joueurs (plus trois partenaires d'entraînement) qui sera réduit à 12 "huit-dix jours" avant la compétition.
L'équipe de France devrait affronter dans l'Hexagone et à l'étranger "cinq ou six adversaires" en préparation, dont le programme devrait être connu d'ici deux semaines.
F.W.Simon--LiLuX