WRC/Rallye du Kenya: Rovanperä et Toyota dominent les débats
Kalle Rovanperä a continué de dominer le rallye WRC du Kenya samedi, Toyota plaçant quatre voitures aux quatre premières places avant la dernière journée dimanche, Hyundai connaissant pour sa part une journée calamiteuse.
Le jeune Finlandais, déjà vainqueur de trois épreuves cette saison et leader provisoire du championnat du monde, a déjoué les pièges des pistes kényanes, qui se sont révélées samedi particulièrement boueuses et glissantes, ainsi que les pépins mécaniques.
Il a asséné un véritable coup de massue à ses adversaires lors de la 12e et avant-dernière spéciale de la journée, la remportant avec plus de 11 secondes d'avance sur le Belge Thierry Neuville (Hyundai).
Il comptait en conséquence 40,3 secondes d'avance à la fin de la journée sur le Britannique Elfyn Evans, 1 min 15 sec sur le Japonais Takamoto Katsuta et 2 min 38 sec sur le Français Sébastien Ogier, tous sur Toyota.
Ogier, qui avait crevé vendredi alors qu'il occupait la tête de la course, a montré qu'il n'avait pas pour autant renoncé en remportant la 13e et dernière spéciale samedi.
Même s'il ne s'aligne plus sur toutes les épreuves du championnat, Ogier, octuple champion du monde et vainqueur au Kenya l'an dernier, n'a pas renoncé à ses chances de rééditer son exploit, quand bien même ténues.
- Journée noire pour Hyundai -
Hyundai a connu une journée noire avec tout d'abord Ott Tänak qui a du s'arrêter à quelques centaines de mètres de l'arrivée de 10e spéciale dans la matinée.
Malgré une partie de mécanique improvisée sur le bord de la piste, l'Estonien, champion du monde WRC 2019 et n'a pas pu repartir dans les temps alors qu'il occupait la 4e place.
Son équipier Thierry Neuville, qui avait réalisé les meilleurs temps scratch dans les 9e et 10e spéciales et occupait la 3e place, a lui heurté un arbre dans la 13e, écopant d'une pénalité de dix minutes pour ne pas avoir franchi la ligne d'arrivée dans le temps imparti. Il est du coup tombé à la 5e place à quelque 11 minutes du leader.
Le nonuple champion du monde français Sébastien Loeb (Ford), qui avait repris la course après ses déboires mécaniques vendredi, a été victime lui d'un bris de suspension avant dans la dernière spéciale de samedi.
Il est toutefois parvenu à franchir la ligne d'arrivée en restant en 10e position. "Il était temps, tout est complètement détruit", a-t-il constaté. Sa voiture doit maintenant être réparée dans le parc fermé pour lui permettre de repartir dimanche.
Tout comme Ogier, Loeb ne participe plus qu'épisodiquement au championnat WRC et n'est pas revenu au Kenya depuis vingt ans. L'épreuve avait été retirée du calendrier entre 2003 et 2021 lorsqu'il exerçait sa domination sur le WRC.
Les concurrents ont encore six spéciales à disputer dimanche dont la dernière, la "Power Stage", récompense les 5 premiers de points supplémentaires au championnat.
R.Schiltz--LiLuX