Tour de France: à l'assaut de l'Alpe-d'Huez
Les coureurs du Tour de France se sont élancés jeudi à 13h20 pour la 12e étape qui les amènera sur un des sommets mythiques de l'épreuve à l'Alpe d'Huez, en passant par le Galibier et la Croix-de-Fer.
Au lendemain de la prise de pouvoir du Danois Jonas Vingegaard au col du Granon, cette deuxième étape en très haute altitude promet de faire de nouveaux gros dégâts dans le peloton, avec trois nouveaux cols classés hors catégorie.
Pour les coureurs français, très visibles mercredi mais bredouilles depuis le départ, c'est l'occasion de s'illustrer en ce 14 juillet, jour de fête nationale. L'histoire récente offre des raisons d'y croire: trois des quatre derniers vainqueurs d'étape du Tour à l'Alpe d'Huez sont français: Pierre Rolland en 2011, Christophe Riblon en 2013 et Thibaut Pinot en 2015 ont gagné avant le succès du Britannique Geraint Thomas en 2018 lors de la dernière arrivée dans la station de l'Oisans.
Après le départ donné à Briançon, les coureurs vont successivement escalader jeudi le Galibier, la Croix-de-Fer avant l'arrivée à l'Alpe d'Huez (prévue à 18h08 sur une moyenne calculée à 34 km/h de moyenne) pour une trilogie qui a marqué l'histoire de la Grande Boucle.
Le Galibier, le point le plus haut de cette édition à l'altitude de 2.642 mètres est escaladé pour la seconde fois en deux jours (23 km à 5,1%), mais par le marche-pied du Lautaret sur son versant sud, moins raide que le versant nord parcouru mercredi par le peloton. La longue descente vers la Maurienne précède ensuite l'interminable Croix-de-Fer (29 km à 5,2%), autre ascension majeure, suivie d'une descente sans fin vers la vallée de la Romanche.
Reste encore le morceau de bravoure final, les 13,8 kilomètres de montée vers l'Alpe d'Huez, à 8,1% de pente moyenne au long des 21 virages numérotés qui conduisent à l'arrivée.
P.Weber--LiLuX