Mondiaux d'athlétisme: les temps forts attendus de la 9e journée
Hassan pour une revanche sur 5.000 m, les débuts de Kevin Mayer au décathlon et le frisson Gabriel Tual sur 800 m sont les temps forts attendus de la neuvième journée des Championnats du monde d'athlétisme de Eugene (Oregon).
. Décathlon : Mayer avec ambition
Médaillé d'argent olympique il y a un an malgré un dos bloqué, puis forfait pour les Mondiaux en salle en mars, la faute à un tendon d'Achille droit "en feu" qui l'a empêché de courir jusqu'à la fin du printemps, Kevin Mayer (30 ans) affirme avoir retrouvé la forme. Et les ambitions qui vont avec.
"J'ai beaucoup d'attentes pour ce décathlon et ça crée beaucoup de stress", explique-t-il.
"Tout va bien, sauf sur 1500 m, deux séances (d'entraînement dédié), c'est un peu juste", détaille le champion du monde 2017, poussé à l'abandon deux ans plus tard à Doha. "Le reste, tous les entraînements que j'ai faits dans chaque discipline montrent que je suis à mon plus haut niveau, voire plus."
Si le Canadien Damian Warner est au rendez-vous, manque à l'appel l'Américain Garrett Scantling, meilleur performeur mondial de la saison, mais suspendu provisoirement pour manquements et falsification de ses obligations de localisation antidopage.
. 5.000 m femmes: Hassan retrouve Gidey
Championne olympique de la spécialité, la Néerlandaise Sifan Hassan retrouve la recordwoman du monde éthiopienne Letesenbet Gidey, une semaine après le sacre de cette dernière sur 10.000 m à Eugene.
Sur les 25 tours de piste, Hassan avait été battue à son propre jeu, à l'issue d'un dernier tour très rapide, finissant seulement quatrième. Elle a l'occasion de se rattraper sur le 5.000 m, après s'être montrée très à l'aise en séries.
. 800 m hommes: Tual postule
A son aise en demi-finales jeudi, Gabriel Tual s'avance vers la finale des Mondiaux d'athlétisme avec une réelle possibilité de podium, alors qu'aucun véritable patron ne semble se dégager.
"C'est intéressant. C'est vrai que quand on fait une finale olympique, on n'aborde pas les choses de la même façon. Aujourd'hui (jeudi), je confirme que je suis parmi les huit meilleurs mondiaux, c'est déjà une bonne chose. Et ce que j'ai fait à Tokyo, c'est de l'expérience, dans deux jours ça me servira quoi qu'il arrive", analyse le Bordelais.
Tual, septième à Tokyo, le champion olympique kényan Emmanuel Korir et l'Australien Peter Bol sont les seuls athlètes qualifiés pour la finale à Eugene rescapés de la finale olympique, illustrant l'incertitude de la discipline.
X.Welter--LiLuX